Protection à base d'UV contre l'oïdium de la tomate - OïdiUV

Nous avons impérativement besoin de développer des solutions alternatives ou complémentaires aux produits phytopharmaceutiques permettant de réduire leur usage dans un contexte de pression croissante des maladies et des ravageurs. La stimulation des défenses naturelles des plantes est d’un intérêt majeur dans cette perspective. Les Stimulants des Défenses des Plantes (SDP) suscitent donc beaucoup d’intérêt mais le développement des SDP chimiques ou biologiques est aujourd’hui limité par une efficacité aléatoire, notamment en raison de problèmes de formulation et de stabilité au champ.  Les SDP physiques n’ont pas ces inconvénients de formulation et de stabilité au champ, et présentent l’avantage supplémentaire d’être aisément combinables aux autres formes de traitements existantes, chimiques ou biologiques. Ils ne posent pas non plus de problèmes d’homologation. Parmi les facteurs physiques susceptibles de stimuler les défenses naturelles des plantes il faut citer le manque d’eau, les températures élevées et les rayonnements UV. Une partie de la recherche, très active, s’est attachée à identifier les photorécepteurs aux UV chez les plantes. Il a été montré qu’ils avaient des rôles importants dans de nombreux processus physiologiques.  L’une des découvertes parmi les plus intéressantes c’est que les voies de signalisation en réponse aux UV et aux attaques de certains ravageurs sont largement partagées. Toutes ces observations fondent l’idée qu’on pourrait exploiter les UV à des fins de stimulation des défenses naturelles des plantes.  Des observations plus récentes suggèrent qu’avec des doses maîtrisées on peut stimuler le métabolisme secondaire et les défenses des plantes, sans effets secondaires négatifs pour ces dernières et leur fonctionnement.