Evaluer la sensibilité des variétés d'abricot aux principaux bio-agresseurs

La production fait face à des verrous techniques et/ou réglementaires pour lutter contre les bioagresseurs. Les ressources génétiques mises à disposition au travers de l'offre de nouvelles variétés constituent potentiellement une réponse partielle ou complète à la diminution de l'usage des produits phytosanitaires. Certaines résistances ou moindre sensibilités aux bioagresseurs peuvent être identifiées par analyse génétique en laboratoire. Pour l'abricot, il n'existe pas de telles techniques validées en 2022 pour le monilia sur fleur, monilia sur fruit, l'ECA, la rouille, la cicadelle, l'oïdium et la tavelure. Dans le cadre de la caractérisation et de l'étude du comportement du matériel végétal, un dispositif d’étude dédié à l'évaluation du niveau de sensibilité aux bioagresseurs cités a été mis en place dans le réseau CTIFL - Stations régionales (Sefra, SudExpé et Centrex). Chaque site évalue le comportement de variétés communes (+ témoins de maturité), identifiées à partir des observations du dispositif d'évaluation des performances agronomiques et qualitatives. Deux séries de variétés ont été plantées : 18 variétés début 2018 et 15 variétés début 2020.

Ce projet consiste à :

- Conduire un verger dédié sans lutte contre les bioagresseurs ciblés

- Construire et tester des protocoles d’évaluation

- Acquérir des données, les consolider avec les données acquises par les partenaires et avec les données pluriannuelles

- Publier des références à la filière

32 variétés d'abricot sont conduites dans un verger sans traitement phytosanitaire contre le monilia sur fleur, monila sur fruit, l'ECA, la rouille, la cicadelle, l'oïdium et la tavelure. Les premières acquisitions de données à partir de protocoles établis et revus en 2021 sont en cours.