Etude de nouvelles variétés et porte-greffe pour l’espèce poirier

Contrairement à nos pays voisins, en particulier la Belgique et les Pays-Bas, la forte diminution des surfaces en France, 50 % en 25 ans (source : ANPP), liée pour partie au feu bactérien et à l’irrégularité de production, entraîne pour cette espèce un déficit de production important (150 000 tonnes pour un marché domestique apparent de 236 000 tonnes). L’importation est donc nécessaire (99 000 tonnes - source : ANPP, 2016) pour compenser une consommation qui reste stable.

Pour maintenir les exploitations agricoles produisant de la poire, il est donc important de les rendre attractives pour la jeune génération et d’aider les producteurs dans les différents bassins de production à trouver un matériel végétal performant et adapté qui leur permette de développer différents modes de commercialisation. Les contraintes de la distribution moderne ont limité le nombre de variétés commercialisables. 

L’objectif du travail réalisé sur les trois bassins de production est d’évaluer les caractéristiques agronomiques de chaque variété proposée par les obtenteurs ou éditeurs, de procurer aux producteurs les variétés les mieux adaptées à leurs conditions pédoclimatiques et systèmes de culture, et de répondre aux spécificités du marché.