Projets
Résultats des projets menés par le CTIFL et ses équipes

Étude des composés d’intérêt nutritionnel de différentes variétés d’abricot et de pêches en AB

Dates du projet
De : Janvier 2019
À : Décembre 2022
Porteur interne du projet
Thématique
Espèces travaillées par le CTIFL

Description du projet

Il existe un consensus aujourd’hui pour dire qu’une consommation régulière en fruits et légumes (F&L) est bénéfique pour la santé. Cet effet bénéfique des F&L a été attribué en grande partie à leur richesse en antioxydants (vitamine C, caroténoïdes, polyphénols). L’abricot est un fruit d’été très apprécié par le consommateur mais si ce dernier est exigeant sur la qualité gustative des produits qu’il consomme, il est aussi de plus en plus demandeur d’informations sur leur valeur santé. On constate également une demande croissante de sa part en produits issus de l’agriculture biologique. La qualité nutritionnelle de l’abricot doit donc être prise en compte au même titre que sa qualité organoleptique. Les teneurs en antioxydants sont connues pour être influencées par de nombreux facteurs tels l'effet variétal, le mode de conduite, la conservation, le stade de maturité à la récolte ou encore la saisonnalité. L'objectif de ce travail est d'analyser différentes variétés d'abricot issues de culture biologique et/ou conventionnelle afin de faire un état des lieux et de constituer une base de données sur leurs teneurs en composés d'intérêt nutritionnel (vitamine C, caroténoïdes, polyphénols).

Résultats

Les résultats montrent que, d’une manière générale, on a un effet variétal important sur les teneurs en composés considérés, avec un facteur compris entre 2 et 3 pour les sucres, les acides organiques ou encore les teneurs en vitamines C et E, et autour de 4 pour les teneurs en caroténoïdes et en polyphénols. Ces mêmes résultats montrent qu’aucun effet du mode de culture n’a été mis en évidence au niveau des teneurs en vitamine E et en polyphénols pour les variétés considérées dans le cadre de ce premier essai. Concernant les autres paramètres (conservation, stade de maturité à la récolte ou saisonnalité), les résultats établissent que cet effet est non systématique et de manière générale bien inférieur, puisque compris entre 10 % et 30 %, à celui observé au niveau variétal qui se situe lui dans un rapport de 2 à 4.