Gérer les thrips en cultures d'alliacées et de fraise : une priorité
Les thrips peuvent avoir un impact économique très important en cultures légumières. Ils empêchent la croissance des plantes ou détruisent les fleurs. Ils dégradent la qualité du produit final avec des feuilles tachées ou des fruits ternes, rendent les fruits impropres à la consommation et/ou véhiculent des virus. En France, les thrips affectent notamment 18 900 hectares de poireaux, oignons et ciboulettes ainsi que 40 hectares de fraises de Plougastel.
En cultures d'alliacées, le thrips Thrips tabaci (Figure 1) absorbe le contenu des cellules épidermiques, formant des groupes de petits points blancs visibles à l'oeil nu, donnant au feuillage un aspect argenté. Ces lésions peuvent entraîner le développement de champignons pathogènes secondaires. T. tabaci peut également transmettre des virus comme le virus des taches jaunes de l'Iris (Iris Yellow Spot Virus, IYSV), qui provoque l'apparition de taches et de stries sur les feuilles. Les dégâts sur les récoltes de printemps ou d'automne sont particulièrement préjudiciables.