Empêcher l'installation des thrips dans les cultures avec les odeurs de plantes Abonnés

Protection agroécologique des cultures de poireau et de fraise

Empêcher l'installation des thrips dans les cultures avec les odeurs de plantes
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L'utilisation de plantes répulsives pour empêcher l'installation des thrips dans les cultures de poireau et de fraise pourrait constituer une piste intéressante pour limiter le recours aux produits phytosanitaires. Le CTIFL et ses partenaires ont étudié cette question dans le projet REPULSE. Des plantes d'intérêt ont été identifiées. Des travaux sont en cours pour les intégrer dans les systèmes de culture.

Publié le 01/09/2024

Temps de lecture estimé : 12 minutes

Gérer les thrips en cultures d'alliacées et de fraise : une priorité

Les thrips peuvent avoir un impact économique très important en cultures légumières. Ils empêchent la croissance des plantes ou détruisent les fleurs. Ils dégradent la qualité du produit final avec des feuilles tachées ou des fruits ternes, rendent les fruits impropres à la consommation et/ou véhiculent des virus. En France, les thrips affectent notamment 18 900 hectares de poireaux, oignons et ciboulettes ainsi que 40 hectares de fraises de Plougastel.

En cultures d'alliacées, le thrips Thrips tabaci (Figure 1) absorbe le contenu des cellules épidermiques, formant des groupes de petits points blancs visibles à l'oeil nu, donnant au feuillage un aspect argenté. Ces lésions peuvent entraîner le développement de champignons pathogènes secondaires. T. tabaci peut également transmettre des virus comme le virus des taches jaunes de l'Iris (Iris Yellow Spot Virus, IYSV), qui provoque l'apparition de taches et de stries sur les feuilles. Les dégâts sur les récoltes de printemps ou d'automne sont particulièrement préjudiciables.

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