Repousser les pucerons en cultures de fraise et de courgette avec des plantes compagnes Abonnés

Protection agroécologique des cultures légumières

Repousser les pucerons en cultures de fraise et de courgette avec des plantes compagnes
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Utiliser des plantes de service pour repousser les pucerons constitue une piste récemment étudiée pour éviter le recours aux produits phytosanitaires. Les recherches réalisées dans le projet REPULSE ont identifié certaines plantes capables de limiter les pullulations des pucerons A. gossypii et M. euphorbiae dans les cultures de fraise et de courgette.

Publié le 01/07/2024

Temps de lecture estimé : 9 minutes

Les pucerons, ravageurs majeurs des cultures légumières

De nombreuses espèces de pucerons, telles que Aulacorthum solani, Macrosiphum euphorbiae, Macrosiphum rosae, Myzus ascalonicus, Myzus ornatus, Chaetosiphon fragaefolii, Aphis gossypii, Acyrtosiphon rogersii, Rhodobium porosum ou encore Aphis forbesi peuvent s'attaquer aux cultures de fraise, et ceci dans toutes les régions productrices de France. De la même façon, de nombreux pucerons s'attaquent aux cultures précoces sous abri froid (aubergine, courgette, poivron, etc.) : A. gossypii (Figure 1), A. solani, M. euphorbiae ou encore Myzus persicae. Dans toutes ces cultures, les pucerons sont souvent présents sur les plantes dès la pépinière ou y arrivent très vite après la plantation : dès le mois de janvier pour les cultures de fraise et dès le début du mois d'avril pour les cultures précoces sous abri froid. Plusieurs espèces de pucerons sont souvent présentes en même temps. Par la suite, un processus de recolonisation s'opère par des individus issus des populations initiales et/ou par des populations présentes dans l'environnement plus ou moins proche des plantes. En cultures de fraises remontantes, ce processus de recolonisation peut entraîner des pertes économiques très importantes lorsque les ennemis naturels de pucerons ne sont pas présents en quantités suffisantes dans l'environnement et/ou n'exercent pas une action de régulation suffisante.

Figure 1 : Pucerons Aphis gossypii

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