Projets
Résultats des projets menés par le CTIFL et ses équipes

Maîtriser la charge de l'arbre en agrobiologie

Dates du projet
De : Janvier 2021
À : Décembre 2021
Porteur interne du projet
Thématique
Espèces travaillées par le CTIFL

Description du projet

Pour réguler le nombre de fruits, contrairement à la culture conventionnelle, la période d’application des substances utilisables en agrobiologie se concentre, aujourd’hui, durant la floraison. Il importe donc de mieux appréhender le positionnement, le mode d’action et les modalités d’application de ces substances. Un outil mécanique ou l’application de substances (bouillie sulfocalcique, huiles, argile, colorant noir alimentaire…) pouvant interférer sur la fourniture en carbohydrates pourraient diversifier et compléter cette période d’intervention par leur positionnement post-floral. Pour certaines variétés, cultivées spécifiquement en agrobiologie, l’optimisation du nombre de fruits au moment de l’éclaircissage manuel, dernière étape de ce processus, doit être également précisée.
In fine, l’objectif global du projet est de proposer aux producteurs des stratégies de maîtrise de la charge, utilisables en agrobiologie, fiables, durables et permettant d’obtenir un fruit de qualité répondant aux attentes des consommateurs.

Résultats

​Les essais ont été impactés par le gel en 2021. La pleine floraison s’est déroulée dans de mauvaises conditions. Les conditions climatiques du mois de mai ont également été très médiocres avec une pluviométrie importante et des températures trop faibles pour cette saison et peu favorables à la dynamique de grossissement des fruits. Il a fallu attendre les derniers jours du mois de mai pour obtenir une réelle embellie climatique.
Les essais menés sur Choupette et Gala confirment que l'application de BSC permet d'augmenter le calibre des fruits. L'application de BSC sur Gala, quelle que soit la dose (3x30 L/ha, 3x18 L/ha, 5x18 L/ha) permet de réduire l'éclaircissage manuel, comparé au témoin, de 49 à 55 %. En complément de l'application de BSC, l'utilisation d'huile (de 50 à 64 %) ou d'armicarb (41 %) a un impact significatif qui amplifie la chute de nouaison par rapport au témoin.
Au niveau du mode d'action de la BSC, l'application de BSC sur feuilles seulement permet une chute de fleurs significativement plus importante que le témoin. Les effets directs et indirects contribuent à l'efficacité de la BSC mais ne semblent pas se cumuler.
Sur la variété Swing(r), les essais impliquant le passage de la Darwin ont fortement été impactés par le gel et montrent des résultats lissés et contradictoires.