La chouette hulotte et la prédation du campagnol provençal Abonnés

Étude du régime alimentaire d'une nichée de Hulotte

La chouette hulotte et la prédation du campagnol provençal
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Le CTIFL travaille sur la biodiversité. Une étude cible la chouette hulotte et son régime alimentaire à base de nombreux micromammifères dont le campagnol provençal, ravageur important des cultures fruitières et légumières. Un nichoir équipé de caméras infrarouges surveille en permanence les apports de proies et le comportement d'une nichée dans le but de quantifier la part du campagnol provençal.

Publié le 01/03/2024

Temps de lecture estimé : 10 minutes

Pourquoi étudier la chouette hulotte ?

Les premières observations de la biodiversité des vertébrés sur le centre CTIFL de Balandran datent du début des années 1990. Elles portaient sur le suivi d'un parc de nichoirs à oiseaux et de gîtes à chauves-­souris, dont certaines espèces sont des auxiliaires méconnus en ­verger [1]. Une première synthèse sur ce thème a fait l'objet d'un ouvrage édité par le CTIFL [2], puis des inventaires de l'avifaune à l'aide de recensements de terrain et de pièges photo­graphiques ont permis d'avoir une bonne connaissance de la bio­diversité présente [3].

Sur l'exploitation de Balandran et sa proche périphérie, 91 espèces d'oiseaux de 39 familles sont observées, la plupart vues et entendues. Le centre accueille 36 espèces d'oiseaux nicheuses, ce qui est du même ordre que ce qui est noté dans des exploitations de la région d'Avignon [4, 5]. Sur le domaine, les espèces autres que nicheuses sont observées en migration et/ou en hivernage sur place. L'évolution des communautés d'oiseaux sur une période de 10 ans a été mise en relation avec les aménagements agroécologiques réalisés sur l'exploitation et leur vieillissement.

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