Pourquoi étudier la chouette hulotte ?
Les premières observations de la biodiversité des vertébrés sur le centre CTIFL de Balandran datent du début des années 1990. Elles portaient sur le suivi d'un parc de nichoirs à oiseaux et de gîtes à chauves-souris, dont certaines espèces sont des auxiliaires méconnus en verger [1]. Une première synthèse sur ce thème a fait l'objet d'un ouvrage édité par le CTIFL [2], puis des inventaires de l'avifaune à l'aide de recensements de terrain et de pièges photographiques ont permis d'avoir une bonne connaissance de la biodiversité présente [3].
Sur l'exploitation de Balandran et sa proche périphérie, 91 espèces d'oiseaux de 39 familles sont observées, la plupart vues et entendues. Le centre accueille 36 espèces d'oiseaux nicheuses, ce qui est du même ordre que ce qui est noté dans des exploitations de la région d'Avignon [4, 5]. Sur le domaine, les espèces autres que nicheuses sont observées en migration et/ou en hivernage sur place. L'évolution des communautés d'oiseaux sur une période de 10 ans a été mise en relation avec les aménagements agroécologiques réalisés sur l'exploitation et leur vieillissement.