Les monilioses en pêcher, un enjeu majeur
Des taux de pertes potentiellement très importants
Les maladies de conservation, et principalement les monilioses (voir l'encadré De nombreuses pistes explorées afin de maîtriser les monilioses du pêcher), sont responsables de pertes importantes de production que ce soit au verger ou en post-récolte. Monilia Laxa est l'espèce principale de moniliose dans tous les vergers. Monilia fructicola est présente dans les régions où M. Laxa est présente, tandis que Monilia fructigena est un agent anecdotique de pourriture des pêches [1].
Les pertes liées aux monilioses peuvent aller jusqu'à plus de 60 % après cinq jours de conservation à température ambiante [2]. Dans certains cas, elles peuvent conduire à des litiges commerciaux entre producteurs et metteurs en marché. Dans les vergers de fruits à noyau mené en agriculture biologique, la pourriture est un facteur majeur limitant du rendement dont le contrôle est difficile [3, 4]. Or, il n'existe aucune solution alternative aux produits phytosanitaires de synthèse qui soit réellement efficace au verger.