Projets
Résultats des projets menés par le CTIFL et ses équipes

Caractériser les systèmes racinaires des plantes maraichères - PARASOL

Dates du projet
De : Janvier 2018
À : Décembre 2021
Porteur interne du projet
Thématique
Espèces

Description du projet

Dans les systèmes de culture maraichers présents en France, les Solanacées et les Cucurbitacées représentent une part importante des surfaces cultivées, aussi bien sous abris qu’en plein champ. Aujourd’hui, dans un contexte de changement climatique global, les producteurs sont en recherche de variétés assurant un rendement ou récolte convenable et robuste vis-à-vis des différents aléas que la culture peut rencontrer au cours de la saison. Face à ce défi, il sera à l’avenir utile de combiner les résistances génétiques « classiques » à de nouveaux caractères apportant un certain degré de résilience aux nouvelles variétés. Parmi ces caractères, beaucoup sont associés au type et à l’architecture du système racinaire, jusqu'à présent très peu étudié. Le projet multi-partenarial PARASOL vise à caractériser les systèmes racinaires des ressources génétiques de Cucurbitacées (modèle melon) et de Solanacées (modèles tomate, aubergine et piment) et déterminer si des résistances ou des tolérances sont associées à l’architecture des systèmes racinaires étudiés.

Résultats

​Ce projet multi partenarial a permis de mettre au point une méthode de phénotypage en condition semi-réelles, c'est en dire entre Rhizotron et champ. Les ressources génétiques sont semées dans un mélange de terreau et sable disposé dans un tube en plexiglas. Ce système permet d'extraire rapidement les systèmes racinaires pour en mesurer les caractéristiques les plus simples (taille des racines, architecture de la ramification, biomasse fraîche et sèche, etc.). Un scan plus minutieux de certaines zones racinaires permet d'affiner la caractérisation (mesure des distances inter ramifications, coefficient de dominance mère-fille, etc.).
Ces mesures plus élaborées complètent les mesures simples mais sont chronophages et nécessitent un nombre important de répétitions.
Parmi les génotypes évalués dans le projet, les porte-greffe ont démontré des caractéristiques très intéressantes, à savoir une capacité à produire un système aérien vigoureux sans pour autant que le système racinaire le soit.