Supprimer les agents pathogènes en repérant les nouveautés en maraîchage - SUPERNOMA
Description du projet
Les cultures régionales à cycle très courts (e.g. mâche, radis, jeunes pousses, épinards...) sont très sensibles aux bioagresseurs et ravageurs telluriques. Certains sont communs à toutes les cultures et peuvent ainsi très largement proliférer et se disséminer dans le sol. La mauvaise gestion de ces ennemis des cultures, a de lourdes répercussions économiques. En 2015-2016, une destruction par anticipation de 50 % des récoltes de mâche a dû être faite en raison de dépérissement hivernal. Les cultures sont courtes (récolte avant maturité) et l’emploi de certains produits PPP n’est pas envisageable en raison de l’impossibilité de respecter les délais d’application avant récolte. L’utilisation du métam-sodium est interdite depuis 2018. La désinfection vapeur est très consommatrice en carburant et, est interdite en AB dans les parcelles non couvertes. Pour protéger les cultures, les producteurs peuvent utiliser des agents de biocontrôle mais leur efficacité est inférieure à celle d’une désinfection vapeur ou chimique et il n’y a pas d’impact sur les adventices. D'autre part, ces microorganismes ont un spectre d’action très spécifique n'agissant que sur une partie des complexes d’agents pathogènes. Face à ces impasses, le projet SUPERNOMA se propose d’inventorier des démarches basées sur l’agroécologie. Parmi celles-ci, un focus est fait sur la culture de plantes de service (mycorhizotrophes, bioamplificatrices et allélopathiques) et sur les apports de produits exogènes à effets biocides tels que des stimulateurs de défense des plantes (PNPP et mycorhizes) ou à effets suppressifs.