Entre la baisse du nombre de moyens de protection disponibles et l'augmentation des échanges commerciaux de fruits et légumes, les producteurs se trouvent face à de plus en plus d'impasses . Quelles pourraient être les mesures pour, d'une part, sécuriser le territoire vis-à-vis des bioagresseurs ré-émergents ou invasifs et, d'autre part, limiter les distorsions de concurrence entre producteurs de l'Union européenne ?
Il faut d'abord s'interroger sur ce qui a conduit à ces impasses et adopter un regard différent sur les solutions plus durables, moins dépendantes des produits conventionnels. Il faut anticiper davantage afin d'éviter les attaques de bioagresseurs et ne pas dépendre d'une substance miracle mais préférer une approche agroécologique, combinant plusieurs leviers.