Projet OFB Drosophila suzukii sur cerise, une approche intégrée durable pour la filière Abonnés

Une recherche multifactorielle pour la gestion de D. suzukii sur cerise

Projet OFB  Drosophila suzukii  sur cerise, une approche intégrée durable pour la filière
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Le projet vise à développer une gestion efficace de Drosophila suzukii en privilégiant la régulation du ravageur et le recours à des solutions alternatives aux produits phytosanitaires. Il met l'accent sur la combinaison de méthodes alternatives décrites dans cet article.

Publié le 01/11/2024

Temps de lecture estimé : 10 minutes

Un projet intégré au PARSADA

En 2024, Drosophila suzukii reste non maîtrisée et la campagne de production de cerise a une nouvelle fois démontré que, lorsque la pression de ce ravageur très prolifique atteint un certain niveau, les moyens de protection actuellement disponibles sont insuffisants. Quand les populations de D. suzukii ne sont pas contrôlées, les récoltes sont souvent abandonnées, menaçant la viabilité économique des productions impactées. La filière cerise est particulièrement affectée par ce ravageur, tout comme les fruits rouges (fraise, framboise, myrtille...). Des dégâts sont signalés sur prunes, abricots, vigne, etc.

Face à l'ampleur du problème, la filière cerise et le ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire ont lancé une démarche collective pour identifier des leviers pour endiguer rapidement et durablement l'impact de ce ravageur et protéger la production nationale, grandement fragilisée. Avec l'appui des services du ministère, du CTIFL et d'INRAE, un premier diagnostic a permis de construire un plan d'action. Il vise à mieux coordonner l'ensemble des moyens mis en oeuvre et à développer des solutions durables, opérationnelles, validées et économiquement viables. Le plan couvre également la période de transition avec des solutions à court et moyen terme pour assurer la viabilité de la filière et l'accompagner dans le changement de pratiques. Le plan s'inscrit dans le PARSADA (Plan d'action stratégique pour l'anticipation du potentiel retrait européen des substances actives et le développement de techniques alternatives pour la protection des cultures) et repose sur quatre axes : la connaissance des ravageurs, les solutions à l'échelle de la plante, les solutions à l'échelle de la parcelle et du paysage et le transfert et le déploiement auprès des agriculteurs

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