La commission stratégique de l'innovation, de la recherche, de l'expérimentation et de la formation - SIREF - permet de définir les grandes actions du programme confié au CTIFL. Pouvez-vous nous rappeler la fonction de cette commission ?
La commission SIREF est une figure imposée par l'Union européenne dans le cadre de l'extension de la cotisation volontaire, mais plus encore une étape nécessaire à construire une stratégie de recherche cohérente avec l'ambition de l'interprofession. Elle est prélevée à différents endroits des familles de la filière fruits et légumes. Par ailleurs, il est naturel et nécessaire que les cotisants sachent ce qui est fait avec l'argent perçu. Je vous rappelle également que chaque famille, de l'amont à l'aval, se doit d'être représentative des différents acteurs qui la composent. Ce sont les familles qui valident l'utilisation de cette cotisation, ce qui va de soi. La CVE est quelque chose de particulier, qu'il faut manier avec la plus grande équité, la plus grande justice et la plus grande honnêteté. Donc la commission SIREF valide, avant tout, la bonne utilisation de ces fonds qui sont importants : 14,5 millions d'euros, ce n'est pas rien. C'est d'ailleurs assez miraculeux, c'est le mot que j'emploie, que les familles se soient entendues pour donner 14,5 millions d'euros à la recherche pour reprendre des budgets qui auraient dû être pris en charge par l'État. Si je résume, la commission SIREF permet de valider la bonne utilisation des fonds en accord avec toutes les familles qui cotisent.