Vous venez d'être réélu président d'Interfel. En 2018, vous nous présentiez les grands thèmes que vous vouliez mettre en oeuvre comme lever les freins à la consommation qui existent en matière de pesticides et combattre la perception de cherté des fruits et légumes. Quelles sont les thématiques à traiter pour cette nouvelle mandature ? Y a-t-il des thématiques sur lesquelles vous souhaiter orienter vos actions ?
Ma première mandature a été extrêmement active sur plusieurs terrains comme la mise en place des comités régionaux ou la création du comité des interprofessions européennes au sein de Freshfel. De nombreuses actions non prévues se sont également imposées à nous, notamment à cause de lois de circonstances, qui nous ont demandé de mobiliser nos moyens. Je pense aux lois qui nous impactent collectivement, aussi bien le CTIFL et Interfel : la loi Egalim (issue des États généraux de l'alimentation) ou bien la loi Agec (antigaspillage pour une économie circulaire) qui régit l'usage des plastiques de notre filière et dont les incidences sont toujours en cours de traitement. Dans cette seconde mandature, nous allons poursuivre les actions entreprises et stabiliser la situation avec le changement de notre directeur général commun, l'emblématique représentant de notre filière Louis Orenga. De nouveaux comités régionaux vont sans doute voir le jour. Et nous allons continuer notre travail de communication. Je pense que tout le monde a remarqué que nous étions beaucoup plus présents en multicanal par rapport à mon arrivée à la présidence et cela, nous allons bien entendu le poursuivre et l'amplifier.