Projets
Résultats des projets menés par le CTIFL et ses équipes

Hab'Alim - Habitats et sources alimentaires pour le maintien de la faune auxiliaire

Dates du projet
De : Janvier 2020
À : Décembre 2023
Porteur interne du projet
Thématique
Espèces travaillées par le CTIFL

Description du projet

La protection biologique intégrée des plantes, qu’elle soit réalisée par des lâchers ou par la conservation des auxiliaires de culture, ne peut être efficace que si ces derniers se maintiennent durablement dans les zones de culture. L’intérêt d’apport de pollens et de proies, de l'utilisation de plantes ressources, de matériaux naturels en tant qu’habitat, sera évalué tant sur les arthropodes entomophages que phytophages. Les relations trophiques parfois complexes seront prises en compte. Pour cela, les organismes auxiliaires comme les ravageurs seront identifiés et leurs régimes alimentaires seront caractérisés. In fine, des combinaisons pertinentes de solutions d’habitats et d’alimentation dans des stratégies de protection intégrée seront validées pour assurer un transfert vers les exploitations. Les cultures étudiées sont la rose sous serre et de jardin, l'aubergine et la fraise. Ainsi, ce projet doit permettre d'améliorer la protection des cultures horticoles et maraîchères et d’assurer la viabilité économique des exploitations des filières concernées. 

Le projet Hab’Alim vise à :
- identifier et tester au laboratoire des habitats naturels et des sources alimentaires pour des prédateurs et des parasitoïdes de plusieurs ravageurs des productions végétales sous serre et d’extérieur ;
- évaluer l'intérêt des habitats et des sources alimentaires retenues, en conditions de production, pour favoriser les populations d'acariens prédateurs et améliorer la gestion du thrips ;
- mettre au point des stratégies de protection efficaces, transférables aux producteurs.

Résultats

L'utilisation des cosses de sarrasin comme refuge pour les acariens prédateurs de thrips s'avère être une solution intéressante permettant de maintenir ces auxiliaires sur la culture durablement.
L'apport de pollen semble plus favorable que l'apport d'acariens proies pour le développement des populations d'acariens prédateurs. Cependant, l'apport de nourriture ne permet qu'un développement limité de la population d'auxiliaires. 
La présence de plante ressource comme l'alysse maritime améliore l'installation des acariens prédateurs, en offrant une source de pollen supplémentaire. 
Une analyse du coût de cette stratégie viendra compléter les connaissances techniques acquises afin de s'assurer de la transférabilité aux professionnels.