Projets
Résultats des projets menés par le CTIFL et ses équipes

Goutte à goutte enterré en cultures légumières

Dates du projet
De : Janvier 2023
À : Décembre 2023
Porteur interne du projet
Thématique
Espèces travaillées par le CTIFL

Description du projet

La gestion durable de l'eau est un enjeu capital face aux défis du changement climatique. 

Le goutte-à-goutte enterré permet une irrigation précise et économe en eau pour les cultures, avec une meilleure efficience de l’eau grâce à un apport au plus près des racines. Il permet également une réduction de la levée des adventices et une moindre sensibilité aux maladies. L’utilisation du goutte-à-goutte n’est pas soumise aux restrictions hydriques.

Résultats

Cette technique du goutte-à-goutte enterré à 10 cm de profondeur (gaine jetable Streamline de Netafim) a été utilisée sur des cultures d’ail et d’oignon (en motte). 

L’espacement des goutteurs (20 ou 30 cm) sur la gaine, ainsi que le nombre de gaines (2 ou 3) pour 4 rangs d’oignons, n’est pas important. Le fractionnement des apports journaliers à 2 x 2,5 mm nécessite une automatisation et permet une régularité des irrigations.

Cette technique a permis une économie d’eau d’irrigation pouvant aller jusqu'à 43 %, tout en conservant des calibres, des rendements et une conservation identiques à l’aspersion. Ces résultats sont à relativiser en raison d’une pluviométrie régulière. La technique de goutte-à-goutte enterré superficiellement peut être mise en place facilement par les producteurs, avec une pose et une récupération des gaines mécanisables. La profondeur de pose permet un binage des cultures sans risque d'accrochage. Le coût matériel de cette technique est de 2 200 €/ha, sans prendre en compte la filtration du système d’irrigation et la main-d’œuvre liée à la pose et à la récupération des gaines.

Cette méthode innovante garantit une bonne irrigation des cultures, même en conditions de vent. Elle apparaît comme fondamentale en période de restriction hydrique, assurant ainsi des calibres et des rendements stables lors des étés chauds et secs.

Des ajustements et des études supplémentaires seront nécessaires pour améliorer le pilotage et le transfert de cette technique.