Évolution dans l'évaluation des nouvelles variétés de fraise Abonnés

Évaluation de la qualité organoleptique

Évolution dans l'évaluation des nouvelles variétés de fraise
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En segmentant sa filière par la qualité, la filière fraise est l'une des seules filières qui a réussi à augmenter son taux d'autoapprovisionnement au cours des dix dernières années. Afin de répondre aux enjeux sur la qualité gustative, le CTIFL a fait évoluer son protocole d'évaluation variétale et propose désormais deux types d'évaluation des paramètres de la qualité sensorielle.

Publié le 01/07/2024

Temps de lecture estimé : 7 minutes

Une stratégie qualitative gagnante pour la fraise française

La segmentation de la qualité dans la filière fraise française reflète une combinaison de facteurs liés, entre autres, au choix variétal ou aux pratiques culturales. Cette segmentation répond aux exigences du marché. Cette année 2024, la filière accumule un certain retard d'entrée en production, en lien avec le manque de luminosité hivernal. Comme la production espagnole accuse également un certain retard, le risque est que les deux origines de production se télescopent. Compte tenu du contexte de valorisation des produits made in France et du fait que les variétés gustatives et de longue conservation vont rarement de pair, la demande en fraise française devrait continuer d'augmenter à partir de la fin du mois de mars.

En dix ans, le taux d'autoapprovisionnement en fraise a augmenté d'environ 19 points, passant de 32 % en 2009 à 51 % en 2020 malgré le contexte de crise sanitaire et de contraction des importations. Cette augmentation est attribuable au renforcement de la production nationale sur cette période, avec des modes de culture plus performants et le choix d'un positionnement variétal qualitatif, mais aussi à une diminution des importations. Grâce à une stratégie qualitative, la filière fraise est l'exemple d'un produit pour lequel la production française est parvenue à regagner des parts de marché depuis 2010 (+14 %). Sur cette même période, pour les fruits et légumes en général, le taux d'autoapprovisionnement a plutôt diminué, -2 % pour les fruits métropolitains.

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