Projets
Résultats des projets menés par le CTIFL et ses équipes
BIJOU : truffe de Bourgogne
Description du projet
Tout en s'appuyant sur les données acquises sur
Tuber melanosporum, les actions du projet "BIJOU" vise à :
1 - Développer un outil de référencement du stade de maturité, en corrélation avec les qualités organoleptiques de la truffe de Bourgogne.
2 - Développer des outils d'évaluation de la production en vergers truffiers menés avec des itinéraires techniques innovants.
3 - Développer des outils de référencement en milieu naturel pour préserver, voire à étendre les stations truffières naturelles.
L'action du CTIFL va consister à participer au suivi expérimental des essais menés sur la parcelle du domaine de la CRA et à évaluer le taux de mycorhization des arbres après plantation.
Résultats
Dans l'analyse des racines des arbres truffiers et estimation du taux de mycorhization :
En 2021, nous avons constaté que les racines étaient fortement endommagées. Cette mauvaise qualité de racine s'explique par une période de sècheresse assez forte qui est survenue durent l'été. La parcelle ne possède pas de système d'irrigation. Le taux de mycorhization est, de manière générale, relativement faible et s'échelonne de 0 myc/cm à 5,3 myc/cm. Les espèces les plus touchées et possédant donc le moins de mycorhizes sont les pins et les charmes (de 0 myc/cm à 0,67 myc/cm). Les noisetiers et les chênes montrent un taux de mycorhization plus élevé (0,9 myc/cm à 5,3 myc/cm).
En 2022, contrairement à l'année précédente, l'état des racines est apparue de meilleure qualité. Toutefois, on constate que le taux de mycorhization est très hétérogène d'une espèce à une autre. Comme l'année précédente, le pin apparaît comme le moins bien mycorhizé, avec des taux de 0 myc/cm à 0,9 myc/cm. 60 % des pins ne présente aucune mycorhization. Le charme, le chêne et le noisetier sont beaucoup mieux mycorhizés, avec des taux allant de 0,2 à 22 myc/cm. Dans ce groupe, le noisetier est l'essence dont le taux de mycorhization est le plus élevé.