Patate douce : de la production en Bretagne à la conservation Abonnés

Évaluation de la production et du potentiel de conservation

Patate douce : de la production en Bretagne à la conservation
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Depuis 2019, un programme de développement de la patate douce est engagé sur la station régionale Terre d'Essais en partenariat avec le CTIFL. Il a permis d'améliorer les techniques de production en Bretagne. Après avoir travaillé sur l'accroissement des performances agronomiques, des essais sont conduits pour améliorer les méthodes de conservation. Faisons le point sur les derniers résultats.

Publié le 01/01/2025

Temps de lecture estimé : 14 minutes

La patate douce, une nouveauté à évaluer

La patate douce est savoureuse, originale et énergétique. Elle est riche en vitamines, minéraux et antioxydants. Sa qualité et son image séduisent de plus en plus les consommateurs, d'autant plus qu'elle peut désormais être produite localement. La production est estimée à 10 000 tonnes en France. En 2018, la France a importé près de 46 000 tonnes de patates douces et en a exporté 1 500 tonnes (Eurostat) [1].

La Chine reste le premier producteur mondial de patates douces avec environ 71 millions de tonnes par an. Les États-Unis, quant à eux, sont toujours les principaux exportateurs, avec environ 268 000 tonnes exportées en 2021, pour 1,2 million de tonnes produites. En Europe, le Portugal produit 22 000 tonnes et l'Espagne 12 000 tonnes. Cependant, la demande européenne dépasse largement cette production : ses importations atteignent 215 000 tonnes. En France, la consommation de patates douces a doublé depuis 2015, atteignant environ 40 000 tonnes. La majorité de l'offre présente sur le marché français provient d'Espagne et des États-Unis [2] mais également d'Égypte [3].

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