En décembre prochain, cela fera deux ans que vous occupez le poste de directeur de l'Acta. Pouvez-vous dresser, depuis votre prise de fonction, un premier bilan sur la mission et les objectifs de l'Acta ? Quelle analyse portez-vous sur la place et l'évolution de la recherche et développement dans les instituts techniques agricoles ? Et quid de son mode de financement ?
J'ai pris en effet mes fonctions sous la présidence de Sébastien Windsor et puis à présent sous celle d'Anne-Claire Vial. Il est à noter une continuité vertueuse dans la trajectoire de l'Acta tant sur ses missions que sur ses actions prioritaires. Concernant les missions, l'Acta représente en premier lieu les Instituts techniques agricoles (ITA) auprès des autorités officielles et des parties prenantes (décideurs, leaders d'opinion...) tant sur le plan national qu'à l'international. Ensuite, notre structure s'attache à animer et à porter des projets transversaux d'intérêt collectif pour les ITA. Â titre d'exemple, citons le dossier glyphosate et les alternatives techniques à cet herbicide. L'Acta s'est emparé du sujet pour coordonner les actions de réflexion et de stratégies à mener. Autre sujet, la problématique de l'épandage et les zones d'habitations. Là encore, l'Acta a servi de relais pour coordonner l'organisation et l'animation de la réflexion laissant bien entendu aux ITA le soin d'apporter la compétence et l'expertise technique. La troisième mission consiste à apporter un appui technique, administratif, méthodologique ou encore logistique.