La crise sanitaire totalement inédite, qui fragilise les fondations de notre tissu économique , aura-t-elle, selon vous, des conséquences sur l'évolution des innovations en matière de recherche et de développement ; tant sur le volume que sur l'orientation de l'expérimentation ?
La crise sanitaire n'a pas impacté toutes les productions et les filières de la même manière et dans les mêmes proportions. Il est encore un peu tôt pour évaluer les répercussions de cette crise sur notre secteur d'activité. Reste que nous aurons à tirer les enseignements que ce soit en termes de consommation ou de recherche. Mais elle a modifié les habitudes de consommation et a mis en évidence, ou plutôt confirmé, une tendance que l'on avait déjà ressentie « consommez local, consommez français », avec des envies de « patriotisme » alimentaire. Les citoyens sont également de plus en plus sensibles aux préoccupations environnementales. La crise sanitaire nous a permis de reconquérir certains consommateurs mais nous devons veiller à ne pas perdre les citoyens avec les différentes démarches commerciales, signes de qualité, zéro résidu, HVE, etc.