Comme vous le savez, j'accorde une grande importance à la filière fruits et légumes qui constitue un élément fondamental de notre souveraineté alimentaire. C'est ainsi qu'un plan dédié de moyen et long termes a été annoncé par le Premier Ministre le 16 mars dernier dans le cadre du plan de résilience. Un travail est engagé et est en cours avec les représentants des filières pour construire ce plan d'action et je salue les contributions déjà remontées.
Sur cette base, j'ai lancé le 27 septembre dernier le processus d'élaboration du plan de souveraineté fruits et légumes avec les professionnels du secteur ainsi que les collectivités territoriales, pour partager les constats, le diagnostic mais aussi définir la méthode et la feuille de route qu'on se donne. Le constat est clair : depuis 15 à 20 ans, nous constatons une dégradation de notre souveraineté en fruits et légumes. C'est cette dégradation qu'il faut stopper et inverser, et c'est tout l'objectif du plan d'actions. Il donnera un cadre stratégique et des leviers d'actions opérationnelles afin que la filière fruits et légumes puisse inverser la tendance des courbes et les courbes de production à l'horizon 2030. C'est aussi un défi environnemental pour la filière d'augmenter sa production, dans un contexte de dérèglement climatique, et de réussir pleinement sa transition agroenvironnementale pour répondre aux enjeux de souveraineté alimentaire par des méthodes de production durable.