En quoi la recherche appliquée est-elle un facteur de compétitivité sur le marché intérieur et le marché international ?
Notre environnement sociétal veut aller plus vite que ce que l'arboriculture est capable de faire. Les demandes sociétales sont très fortes. Les cultures fruitières sont des cultures pérennes, contrairement à celles de céréales ou de légumes. Quand on plante un verger, c'est pour vingt ans ! Les changements sociétaux ou les modes de consommation représentent donc un défi pour notre profession. C'est pourquoi la recherche doit être très en amont des besoins, pour anticiper au maximum les évolutions et les changements, notamment dans la lutte contre les maladies et les ravageurs. La pression sanitaire est de plus en plus forte en raison de la mondialisation et du changement climatique. On constate l'installation de nouveaux ravageurs et de nouvelles maladies qui peuvent nuire fortement aux vergers. Cela signifie que la profession doit être en veille en permanence, et que le CTIFL doit identifier ce type de problématiques très en amont.