Projets
Résultats des projets menés par le CTIFL et ses équipes

COSYNUS - Conception de systèmes maraîchers et régulation naturelle des organismes nuisibles

Dates du projet
De : Janvier 2022
À : Décembre 2024
Porteur interne du projet
Thématique
Espèces travaillées par le CTIFL

Description du projet

Favoriser la biodiversité fonctionnelle par l’installation d’Infrastructures Agro-Écologiques (IAE) apparaît comme une solution durable pour réguler les ravageurs sous abris.

Les objectifs du projet sont de : 
- démontrer la faisabilité et l’intérêt de cette approche et proposer des IAE et des stratégies d’optimisation des services rendus, réalistes et concrets ;
- d'obtenir des références technico-économiques et environnementales sur un Système de Culture (SDC) typique des exploitations maraichères sous abris.

Ce projet cherche à répondre à différents enjeux, via la biodiversité fonctionnelle : 
- baisse forte de l’IFT (utilisation de produits phytopharmaceutiques en dernier recours), 
- baisse des coûts des lâchers d’auxiliaires achetés (doses réduites et lâchers fiabilisés), 
- autonomie et réactivité des producteurs grâce aux lâchers d’auxiliaires auto-produits, 
- optimisation des services de régulation naturelle par les auxiliaires indigènes,
- mise en place de SDC résilients, grâce à la présence durable d’auxiliaires, intérêt des IAE sur d’autres bioindicateurs (pollinisateurs sauvages). 

Une des rotations type en maraîchage sous abris non chauffé est la séquence solanacée / salade / cucurbitacée / salade. C'est cette rotation qui sera étudiée sur les six années du projet.

Résultats

Dix typologies de leviers de protection ont été identifiés et les règles de décision pour chaque levier et bioagresseurs rédigées par culture (plantation de bandes fleuries à l'intérieur de l'abris, à l'extérieur, zone réservoir d'auxiliaires, lâchers d'auxiliaires exogènes, plantes relais...). 
Ces leviers ont été mobilisés dans des essais conduits sur trois sites expérimentaux, afin d'acquérir des références sur les systèmes de cultures. Les sites choisis permettent d'avoir une diversité de contexte : en station expérimentale, en production conventionnelle et en production biologique. En 2022, il est prévu de construire une formation basée sur les résultats du projet, à destination des maraichers et des étudiants, afin de transférer les résultats obtenus.