La certification fruitière française connaît depuis 2019 une révolution réglementaire après un changement profond survenu deux ans auparavant. Quels sont les principaux points de ce bouleversement légal et administratif ?
Depuis son origine et fondement de la démarche, la certification fruitière s'effectue sur la base du volontariat. Près de soixante-dix établissements de pépinières adhèrent à ce dispositif en France. Le schéma technique s'appuie sur le principe de la multiplication par filiation des matériels fruitiers (variétés et porte-greffe) à partir d'un plant initial sain et authentifié. Les principales actions du CTIFL couvrent le repérage des plantes mères initiales candidates, les analyses sanitaires effectuées dans le laboratoire CTIFL, les analyses biomoléculaires destinées à aider à l'identification variétale, les contrôles de terrain et le contrôle de la traçabilité. Ces moyens permettent de mettre à la disposition de la filière fruitière mondiale du matériel végétal disposant d'un maximum de garanties sanitaires et pomologiques.