Utilisation des plantes de service pour la gestion du puceron en verger de pommier, projet CASDAR SIMPA
17/10/2023
22 p.
Rencontre Technique Plantes de service du 17 octobre 2023 au Centre CTIFL de Balandran.
Le projet CASDAR SIMPA (2021-2024) porté par le CTIFL a pour objectif de maitriser les pucerons Dysaphis plantaginea (puceron cendré du pommier) et Myzus persicae (puceron vert du pêcher) avec l’utilisation de leviers agroécologiques, notamment l’introduction de plantes de service dans les vergers. Ces plantes de services ont des propriétés soit de répulsion, soit de modification de l’environnement olfactif pour altérer la fécondité et le développement des colonies. Elles sont positionnées en inter-rang ou sur le rang sur une parcelle pour laquelle la protection anti-pucerons est allégée (impasse en postfloraison). La performance sanitaire est évaluée en comparaison des pratiques régionales. Ces essais sont implantés dans des sites expérimentaux de chaque bassin de production. Les plantes testées sont : la menthe poivrée, le romarin, le thym, le lavandin, le tagète et les aménagements fleuries pour favoriser la présence des ennemis naturels. Les premiers résultats ont montré globalement une augmentation de la présence des ennemis naturels dans les parcelles avec les plantes de service. En 2022, sur un site, un effet sur le développement des pucerons a été observé permettant une maitrise équivalente à la référence. En parallèle, une étude est menée par le partenaire INRAE pour mesurer et caractériser les paysages olfactifs en situation de verger. L’autre objectif de ce projet est aussi d’identifier les freins et les leviers pour permettre le transfert et l’installation de ces aménagements dans les exploitations. Une enquête a été menée en 2022, et les producteurs répondants ont indiqué être intéressé par l’installation de plantes de service dans le verger si les efficacités pour la maitrise des pucerons est satisfaisante. Cependant, si des adaptations aux itinéraires techniques sont des contraintes acceptables, des augmentations conséquentes des coûts de main d’œuvre ou la baisse de surface de production sont rédhibitoires. En 2024, des analyses mettant en commun les données de chacun des sites expérimentaux seront réalisées et le transfert vers les professionnels accentué.
Le projet CASDAR SIMPA (2021-2024) porté par le CTIFL a pour objectif de maitriser les pucerons Dysaphis plantaginea (puceron cendré du pommier) et Myzus persicae (puceron vert du pêcher) avec l’utilisation de leviers agroécologiques, notamment l’introduction de plantes de service dans les vergers. Ces plantes de services ont des propriétés soit de répulsion, soit de modification de l’environnement olfactif pour altérer la fécondité et le développement des colonies. Elles sont positionnées en inter-rang ou sur le rang sur une parcelle pour laquelle la protection anti-pucerons est allégée (impasse en postfloraison). La performance sanitaire est évaluée en comparaison des pratiques régionales. Ces essais sont implantés dans des sites expérimentaux de chaque bassin de production. Les plantes testées sont : la menthe poivrée, le romarin, le thym, le lavandin, le tagète et les aménagements fleuries pour favoriser la présence des ennemis naturels. Les premiers résultats ont montré globalement une augmentation de la présence des ennemis naturels dans les parcelles avec les plantes de service. En 2022, sur un site, un effet sur le développement des pucerons a été observé permettant une maitrise équivalente à la référence. En parallèle, une étude est menée par le partenaire INRAE pour mesurer et caractériser les paysages olfactifs en situation de verger. L’autre objectif de ce projet est aussi d’identifier les freins et les leviers pour permettre le transfert et l’installation de ces aménagements dans les exploitations. Une enquête a été menée en 2022, et les producteurs répondants ont indiqué être intéressé par l’installation de plantes de service dans le verger si les efficacités pour la maitrise des pucerons est satisfaisante. Cependant, si des adaptations aux itinéraires techniques sont des contraintes acceptables, des augmentations conséquentes des coûts de main d’œuvre ou la baisse de surface de production sont rédhibitoires. En 2024, des analyses mettant en commun les données de chacun des sites expérimentaux seront réalisées et le transfert vers les professionnels accentué.