La consommation des produits bio, de nouvelles perspectives ?
Belle rencontre ce jour avec une soixantaine de participants intéressés et concernés par les problématiques liées aux fruits cultivés en AB. On observe toujours une augmentation des surfaces cultivées bien que les conversions soient à la baisse : donc une offre qui continue de progresser mais plus lentement à l’image du marché. En effet, le contexte inflationniste depuis 2022 joue en défaveur de la consommation de tous les produits bio, y compris les fruits et légumes. Certains produits sont même en tension, comme les pommes bio. La situation n’est pas alarmante pour autant, d’après plusieurs études, Interfel et l’Agence bio prévoient une évolution de la consommation, avec une recherche spécifique de produits origine France, et des perspectives importantes de développement de la consommation des fruits et légumes bio en particulier dans le circuit RHD (restauration hors domicile).
Dans ce contexte plus compliqué, il est indispensable d’accompagner les producteurs pour sécuriser leur production et leurs revenus et cela passe en partie par des solutions techniques pour accompagner la filière.
La recherche et l’expérimentation de concert pour une AB plus performante
Cette rencontre avait notamment pour but de faire connaître aux participants de nouvelles solutions pour gérer les bioagresseurs et assurer la qualité de leurs productions fruitières. Ont été mis en avant la présentation d’une solution de lutte contre le puceron cendré du pommier utilisant des huiles essentielles, différents leviers de gestion de la tordeuse du châtaignier ainsi qu’une solution innovante en devenir de maîtrise de la tavelure.
En complément de ces présentations, Biofruitnet plateforme européenne d’information technique montre l’importance des échanges entre tous les partenaires, car le partage est le chemin vers la solution !
En fin de journée, le sujet des variétés fruitières particulièrement adaptées à l’AB a été présenté à travers plusieurs programmes majeurs et de grande envergure : de l’échelle européenne avec le projet INNOBREED, à l’échelle régionale avec l’évaluation de variétés locales. C’est la filière, dans son entier de l’éditeur au producteur local, qui se mobilise.