Très concentrée dans le Sud-Est, la production française d’abricot peut voir son niveau varier assez fortement d’une année à l’autre, notamment du fait d’aléas climatiques (gel, grêle…). Le verger reste également soumis à une pression parasitaire plus ou moins forte de la part de divers maladies et ravageurs. Environ douze traitements phytosanitaires sont ainsi réalisés en moyenne, avec pour principales cibles monilia, oïdium et bactériose mais aussi anarsia, pucerons et autres ravageurs. Pour les producteurs, le raisonnement des traitements passe d’abord par les observations en cours de culture. Afin de les réduire, sept producteurs sur dix déclaraient en 2015 avoir adopté une ou plusieurs pratiques, allant du choix de la variété ou porte-greffe aux comptages et observations d’auxiliaires prédateurs.
Publié le 27/11/2018