Les confinements et le dévelopement du télétravail ont fortement contribué à l'évolution des habitudes de consommation alimentaire des français. Le e-commerce (drive, livraison à domicile, quick commerce, drive piéton, etc), a d'ailleurs atteint 11,7 milliards d'euros en 2021.
Ce remodelage du paysage commercial conduit petit à petit à une polarisation de la consommation de produits alimentaires. D’un côté une consommation régulière avec des achats programmés ; de l’autre, une consommation d’opportunité, avec une dimension culinaire, pour laquelle les magasins ont ce rôle de conseil, de lien social et d'expertise. Les enseignes ont d’ailleurs bien compris qu’elles ne devaient pas opposer le commerce physique et le e-commerce, mais bien jouer sur les deux tableaux.
Le nouveau rapport d'étude du CTIFL est construit en deux parties majeures :
- La première aborde les éléments relatifs à "l'offre", c'est-à-dire aux différentes solutions e-commerce proposées par les distributeurs, qu'ils soient généralistes ou spécialistes ;
- La seconde partie se concentre sur "les fruits et légumes vendus par commande". Ici une étude analyse le comportement des consommateurs, utilisateurs ou non, des solutions e-commerce existantes. Les résultats expérimentaux relatifs à cette seconde partie seront publiés prochainement.
Ce document est à destination de l'ensemble des acteurs de la filière : production, 1ère mise en marché et commercialisation, distribution.