Dans le cadre du projet Sustain’apple, 15 entreprises d’exportation de pommes ont été enquêtées afin d’étudier les différents modes de gestion du risque SPS. Parmi les exigences SPS, les exportateurs distinguent deux grandes zones géographiques, l’Europe centrée sur les résidus de pesticides et les destinations d’outremer avec la gestion des organismes de quarantaine. L'application de guides de bonnes pratiques en verger et dans les stations engagent quasiment tous les opérateurs et leurs fournisseurs. Toutes les entreprises ont établi des plans de contrôle (interne et externe) qui comprennent en particulier des analyses de résidus. Les différences s’observent sur le rythme et l’intensité des contrôles. Les agréments en verger, en station, les multiples inspections des services officiels prescrits par des protocoles bilatéraux apparaissent plus diversement mobilisés. L’adaptation des entreprises aux exigences SPS impose des moyens financiers et humains, mais donne accès à des marchés plus rémunérateurs.
Publié le 06/04/2018