Les pertes post-récolte constituent une préoccupation importante pour les opérateurs de la filière. Elles sont sources de pertes financières directes, de litiges entre opérateurs commerciaux. De plus, elles constituent un frein au développement de la production bio. Dans le cadre du projet Casdar D²biofruits*, le Ctifl a testé une méthodologie de quantification des pertes depuis la récolte jusqu’au détail à partir des données d’entreprise. Le stade de gros, qui gère des flux, a généralement intégré un indicateur quantitatif parmi les outils de pilotage de son activité. Les taux de pertes sont les plus faibles sachant que les produits transitent sur des délais courts. En revanche, en amont et en aval du stade de gros, les entreprises se satisfont le plus souvent d’évaluations plus approximatives en raison de la complexité, de la variabilité et du surcoût que des mesures plus fines impliqueraient.
Publié le 15/01/2018