Les résultats d’un travail conduit de 2014 à 2017 destiné à connaître la dispersion des chauves-souris dans huit vergers de pommier du sud de la France sont présentés. Il s’appuie sur l’enregistrement automatique des ultrasons (154 nuits, près de 1 300 heures d’enregistrement au total). Dix-neuf espèces sont présentes, mais trois seulement représentent 60 % des contacts. Il y a en moyenne quatre fois plus de contacts acoustiques le long des haies qu’au-dessus des vergers. Ceux proches de l’eau et de la forêt ont le plus de contacts. Tous les vergers ont des indices d’activité plutôt pauvres par rapport aux milieux naturels.
Publié le 01/11/2018