Enquête sur les pratiques de conservation de l'ail : résultats d'analyse
30/01/2024
17 p.
Présentation lors de la Journée Nationale Alliacées du 30 janvier 2024 au Centre CTIFL de Balandran.
Après la récolte, l’ail fait face à l’apparition récurrente de dégradations entraînant parfois la non-commercialisation de volumes considérables, lorsque, selon les années, la moitié des lots produits sont touchés, dont certains dans des proportions supérieures à 60 %. Ces pertes ont principalement trois causes : un défaut physiologique, le Waxy Breakdown, une maladie tellurique, la fusariose ou un dommage mécanique, les chocs. L’enquête auprès des producteurs et des metteurs en marché avait pour objectif d’étudier les pratiques de séchage et de conservation de l’ail afin de repérer des liens éventuels entre elles et le développement des dégradations. Quatre metteurs en marché et 38 producteurs (dont 74 lots) ont répondu à l’enquête. Même si le trop petit nombre de réponses n’a pas permis de mettre en évidence de relation avérée entre les paramètres enquêtés, il semble que la température à tous les stades, récolte, séchage et conservation, soit un critère d’influence sur la dégradation post-récolte. D’autres facteurs tels que le type d’ail, l’irrigation, la durée de séchage/conservation, l’hygrométrie pourraient aussi jouer un rôle.
Après la récolte, l’ail fait face à l’apparition récurrente de dégradations entraînant parfois la non-commercialisation de volumes considérables, lorsque, selon les années, la moitié des lots produits sont touchés, dont certains dans des proportions supérieures à 60 %. Ces pertes ont principalement trois causes : un défaut physiologique, le Waxy Breakdown, une maladie tellurique, la fusariose ou un dommage mécanique, les chocs. L’enquête auprès des producteurs et des metteurs en marché avait pour objectif d’étudier les pratiques de séchage et de conservation de l’ail afin de repérer des liens éventuels entre elles et le développement des dégradations. Quatre metteurs en marché et 38 producteurs (dont 74 lots) ont répondu à l’enquête. Même si le trop petit nombre de réponses n’a pas permis de mettre en évidence de relation avérée entre les paramètres enquêtés, il semble que la température à tous les stades, récolte, séchage et conservation, soit un critère d’influence sur la dégradation post-récolte. D’autres facteurs tels que le type d’ail, l’irrigation, la durée de séchage/conservation, l’hygrométrie pourraient aussi jouer un rôle.