Enquête auprès des arboriculteurs sur l’utilisation et la mise en place d’infrastructures agroécologiques dont les plantes de service. Situation en Suisse et en France
17/10/2023
29 + 24 p.
Rencontre Technique Plantes de service du 17 octobre 2023 au Centre CTIFL de Balandran.
La mise en place d’infrastructures agroécologiques, dont les plantes de service, est synonyme de pratiques très diversifiées en fonction de leur agencement spatio-temporel et des conditions environnementales variées. Deux études ont été menées par Agroscope en Suisse et par le CTIFL en France afin de faire le point sur l’utilisation et la mise en place de ce type d’infrastructures en arboriculture fruitière. La première étude visait principalement à évaluer la faisabilité de mesures prédéfinies, alors que la deuxième était axée sur le relevé des pratiques adoptées et des services recherchés. Quoi qu’il en soit, les enquêtes réalisées dans le cadre des deux études ont permis de mettre en évidence différents freins et contraintes communs à l’introduction de plantes de service dans les vergers. Parmi eux ressortent principalement des aspects liés à la rentabilité des exploitations, à la protection phytosanitaire des cultures, à la pression des campagnols et à la disponibilité de données technico-économiques. Au vu des nombreuses pratiques possibles, il n’existe pas de conclusion unique et il est d’autant plus primordial de regrouper les connaissances scientifiques disponibles afin de proposer des stratégies concrètes pour augmenter les bénéfices des plantes de services tout en réduisant les risques qui y sont liés.
La mise en place d’infrastructures agroécologiques, dont les plantes de service, est synonyme de pratiques très diversifiées en fonction de leur agencement spatio-temporel et des conditions environnementales variées. Deux études ont été menées par Agroscope en Suisse et par le CTIFL en France afin de faire le point sur l’utilisation et la mise en place de ce type d’infrastructures en arboriculture fruitière. La première étude visait principalement à évaluer la faisabilité de mesures prédéfinies, alors que la deuxième était axée sur le relevé des pratiques adoptées et des services recherchés. Quoi qu’il en soit, les enquêtes réalisées dans le cadre des deux études ont permis de mettre en évidence différents freins et contraintes communs à l’introduction de plantes de service dans les vergers. Parmi eux ressortent principalement des aspects liés à la rentabilité des exploitations, à la protection phytosanitaire des cultures, à la pression des campagnols et à la disponibilité de données technico-économiques. Au vu des nombreuses pratiques possibles, il n’existe pas de conclusion unique et il est d’autant plus primordial de regrouper les connaissances scientifiques disponibles afin de proposer des stratégies concrètes pour augmenter les bénéfices des plantes de services tout en réduisant les risques qui y sont liés.