Prise de conscience
Afin de limiter les pertes, le recours aux préemballages plastiques est favorisé dans les circuits de commercialisation. L'offre fraise est commercialisée de façon dominante en préemballé à hauteur de 98 % en grande distribution (barquette plastique avec couvercle ou filmée macroperforée), alors que sur les marchés ou chez les détaillants/primeurs ce chiffre atteint 50 % en moyenne (barquettes ouvertes cartonnées ou en plastique) (Vernin, 2012). Majoritairement issus de la pétrochimie, les emballages plastiques peuvent nuire à l'image de marque des fraises françaises auprès des consommateurs et produisent des déchets néfastes pour l'environnement même si certains sont parfois recyclables. La prise de conscience du consommateur sur les impacts environnementaux de sa consommation, le développement d'une tendance à la consommation « verte » visant à limiter l'usage des emballages, atteste de la nécessité de trouver des pistes d'amélioration en lien avec les préoccupations actuelles des consommateurs, notamment en leur proposant un produit de meilleure tenue qui tient ses promesses gustatives et présentant un moindre impact environnemental.
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