Le CTIFL investit son temps et ses ressources sur de nombreux projets européens. Parmi ces projets, figure “ADOPT IPM”, le projet liant l’Union Européenne et la Chine dans la lutte contre les ravageurs. Zoom sur le projet dans cet article.
Un projet UE-Chine pour lutter contre les ravageurs
A travers ce projet, l’UE et la Chine souhaitent accroître le développement et l’adoption d’outils de lutte intégrée contre les ravageurs et promouvoir la protection biologique intégrée à travers la production de méthodes efficaces et éprouvées en conditions de production.
Le projet vise à :
- Exploiter les connaissances approfondies accumulées sur les méthodes de lutte contre les ravageurs afin d’adapter et d’optimiser les outils et les pratiques de lutte intégrée en Europe et en Chine ;
- Travailler au développement d’outils de lutte intégrée à fort potentiel et concevoir des ensembles de stratégies de lutte intégrée optimisées, rentables et respectueuses de l’environnement.
Un intérêt stratégique pour le CTIFL
Tout d’abord, comme l’ensemble de nos projets européens, ce projet international permet l’échange de nouvelles pratiques et de nouvelles connaissances entre nos ingénieurs-chercheurs du CTIFL et ceux des autres pays. Cela enrichit les travaux menés en France et leur apporte une réelle valeur ajoutée.
Ensuite, le projet Adopt IPM permet de poursuivre le développement des méthodes de protection contre l’acariose bronzée en culture de tomate sous abri et de développer de nouvelles méthodes de protection alternatives pour la gestion de Nesidiocoris tenuis en culture de tomate.
Enfin nous développons, grâce à ce projet, une nouvelle méthode de gestion des pucerons en culture de salade basée sur la combinaison de la biodiversité fonctionnelle, la lutte biologique par conservation et la lutte biologique par augmentation. Des travaux qui permettront de répondre aux problématiques des producteurs en culture de tomate et de salade sous abris.
Un réel impact auprès des professionnels
Le projet Adopt IPM impacte positivement l’activité des professionnels en permettant :
- La réduction de l’utilisation de produits phytosanitaires et la promotion de la protection biologique intégrée (PBI) via la production de méthodes efficaces, éprouvées en conditions de production ;
- L’augmentation de la visibilité de la PBI, une meilleure accessibilité auprès des producteurs grâce à une formation de ces derniers et le développement d’outils d’aide à la décision.